Plan loup 2013-2017 La discussion du prochain plan donne « un peu d'espoir » aux éleveurs
Les principales organisations agricoles expriment « un peu d'espoir » après une réunion de travail sur le futur plan loup 2013-2017 qui pourrait, selon elles, opter pour « une diminution rapide » des prédateurs de leurs troupeaux.
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Un groupe de travail a réuni le 19 décembre la profession agricole et l'Etat autour du futur "plan loup" 2013-2017 après une première version (2008-2012) aux résultats jugés « catastrophiques ». « Les pouvoirs publics semblent enfin disposés à entendre les arguments des éleveurs et à modifier la réglementation afin de mettre en œuvre une gestion efficace de la population de loups », écrivent vendredi les principaux syndicats agricoles - Fédération nationale des syndicats agricoles (Fnsea), Jeunes agriculteurs (JA), Fédération nationale ovine - et Chambres d'agriculture dans un communiqué commun.
« L'ensemble des participants se sont entendus sur l'objectif de diminution rapide et conséquente de la pression de prédation sur les troupeaux qui est arrivée à un niveau totalement insupportable », estiment les participants en plaidant pour « des tirs de défense plus aisés à mettre en œuvre et plus efficaces pour protéger les troupeaux ». Pour les éleveurs, le bilan du plan loup, censé permettre la cohabitation du loup avec l'élevage est à ce jour « catastrophique », estiment les organisations qui rappellent que « rien qu'en 2012, le loup, aujourd'hui présent sur près d'un tiers du territoire français, aura tué 5.000 brebis et coûté plus de 10 millions d'euros aux contribuables ».
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